Cinéphile éclairant et éclaireur, Pierre Rissient fut, tour à tour, programmateur de cinéma, attaché de presse, distributeur, producteur, réalisateur... Dénicheur de talents également puisqu'il a oeuvré à la reconnaissance européenne d'Eastwood, Schatzberg, Coppola, Tarantino, l'Australienne Jane Campion, le Chinois de Hong Kong King Hu, ou encore le Philippin Lino Brocka. Dans cet ouvrage, il se livre à cet exercice délicat de la mémoire. Il revient sur ces auteurs qui l'ont construit, ces «monstres» qu'il a croisés (Walsh, Lang, Huston), ses envies de cinéma et ses petites histoires, ses réflexions sur le cinéma, il évoque également ces cinéastes de la liste noire ou ces talents tombés dans l'oubli...
J'ai vécu chacun de mes déménagements comme une aventure littéraire, sentimentale et intellec tuelle. Chaque nouvelle arrivée porte en elle un prochain départ, chaque histoire crée une nouvelle histoire. Depuis le début des années 1980 à aujourd'hui, j'ai déménagé en moyenne deux fois par an : quatorze fois à Paris, onze fois sur les rives du Léman, cinq fois entre Avignon et Montpellier, trois fois à Bruxelles et autant à Venise.
Locataire, pensionnaire ou hôte gracieux, de Londres à Berlin et au Brandebourg, de Saint-Pétersbourg à New York et à Kharkov, de Zurich à Montréal et de Tel-Aviv à Canterbury, de Naples à Rome et à Bucarest, de Bruges à Ostende et à Jérusalem, j'ai aimé chacune des villes, chacun des lieux où j'ai habité pendant quelques semaines ou quelques mois.
Ces scènes appartiennent au monde du gossip, de l'anecdote - « seul témoignage historique d'une époque » selon Stendhal, pour qui le roman était « un miroir que l'on promène le long d'un chemin ». S. B.
Les photographies de Bernard Plossu révèlent une philosophie de la vie commune à l'écrivain et au photographe, où le style en dit plus long que le sujet : elles n'illustrent pas le voyage, elles sont le voyage de la vie. Elles se lisent autant qu'elles se regardent, tout comme les caractères typographiques qui racontent une histoire et auxquels elles répondent.
Particulièrement recommandée pour ses bienfaits avérés sur la santé, la marche nordique a connu un développement extraordinaire dans toute l'Europe au cours des 5 dernières années. L'activité consiste à accentuer le mouvement naturel de la marche en propulsant le corps vers l'avant à l'aide de bâtons de marche. Ces derniers sont faits d'un mélange de fibres de verre, d'aluminium, et parfois de carbone, qui permet d'absorber les ondes de choc tout en présentant un poids minimal.
Après avoir rappelé l'histoire des origines de la marche nordique, Jérôme Sordello et Samuel Bernard détaillent les nombreux bienfaits scientifiquement prouvés de cette activité sportive : renforcement musculaire global, amélioration des capacités cardio-vasculaires, lutte contre le le surpoids et le cholestérol, travail de l'équilibre et de la coordination ou encore outil de rééducation. En effet, la marche nordique, quand elle est pratiquée avec la bonne technique, se traduit par des mouvements très doux et très fluides qui peuvent s'avérer efficaces pour les patients atteints de pathologies inflammatoires.
Les auteurs nous présentent la technique de marche nordique ainsi que ses différentes adaptations selon le type de travail (renforcement, étirement, coordination), les parcours (montées, descentes, franchissements), les conditions climatiques et les types de terrain. La question du matériel est également abordée avec de nombreux conseils pour choisir les bâtons de marche et les accessoires qui correspondent le mieux à sa pratique. Enfin, plusieurs séances types sont proposées avec différents exercices d'équilibre et de renforcement du bas et du haut du corps.
Avec ce livre, vous aurez toutes les clés en main pour vous initier à la marche nordique et progresser en assimilant les bons réflexes.
Le 50e congrès de la Fédération Histoire Québec a eu lieu au début de 2015 à Rivière-du-Loup. Ce numéro, qui souligne ce moment fort dans la vie de la Fédération, est entièrement dédié à la ville et à la région qui accueillaient ce grand rendez-vous. Les auteurs se sont donc laissés inspirer par la riche histoire du Bas-Saint-Laurent, une région marquée par la venue de nombreux politiciens, tel John A. MacDonald qui passait ses étés en villégiature à Rivière-du-Loup, mais aussi par les Malécites, une grande nation autochtone décrite par Champlain et Lescarbot dès 1604, ainsi que par les Acadiens ayant traversé la frontière au début du 18e siècle.
La ville de Lévis, qui accueillait récemment le colloque automnal de la Fédération Histoire Québec, fait l'objet d'un dossier thématique. Ainsi nous découvrons les tribulations de la cage de Marie-Josephte Corriveau, objet de fer mystérieux et légendaire, puis nous pénétrons dans la maison natale du poète Louis Fréchette, édifice classé immeuble patrimonial venant tout juste d'être restauré, et, pour finir, nous abordons le récit de la vie du « second fondateur des caisses populaires », Cyrille Vaillancourt, lui aussi originaire de Lévis. Montréal est aussi à l'honneur dans ce numéro avec un article proposant une incursion au coeur de la société montréalaise au tournant des années 1750 ainsi qu'un texte retraçant le parcours des quatre fils de Claude de Ramezay, gouverneur de la ville au début du 18e siècle.
Qu'est-ce qu'un zombie ? Un « paradoxe ambulant » précédé d'une odeur nauséabonde, selon certains ; un « héros culturel de l'ère néobaroque », selon d'autres. Parfois comique, le plus souvent terrifiant, cet être putride possède un insatiable appétit pour la chair fraîche et, occasionnellement, le sexe.
Le monstre a envahi depuis longtemps la culture populaire : cinéma, bande dessinée, télévision, littérature et jeux vidéo regorgent de sa répugnante présence, qui commence aussi à infester le monde universitaire. À preuve, ce livre où des spécialistes de diverses disciplines se penchent sur le phénomène des morts-vivants, et posent des hypothèses pour mieux comprendre leur incroyable vitalité dans la psyché collective.
Bernard Perron est professeur titulaire au Département d'histoire de l'art et d'études cinématographiques de l'Université de Montréal.
Antonio Dominguez Leiva et Samuel Archibald sont tous deux professeurs au Département d'études littéraires de l'Université du Québec à Montréal.