La célébrité de Daudet s'appuie sur deux figures légendaires : l'Arlésienne dont l'absence est passée en proverbe et Tartarin, le jovial menteur ainsi que sur le souvenir de la lecture des Lettres de mon moulin faite bien trop tôt pour qu'on en apprécie la richesse et les ambiguïtés. À partir de ces morceaux choisis et souvent survolés, s'est bâtie une image tout à fait réductrice de Daudet : un conteur méridional en belle humeur, un galéjaïre dont l'oeuvre n'exclut pas une pointe d'émotion.
Mais, le vrai Daudet reste méconnu, victime de préjugés. Il faut redécouvrir un auteur qui, pour ses contemporains, était un grand écrivain, un maître de la nouvelle école et une personnalité complexe et attachante dont la sincérité va jusqu'au cri.
Un large panorama historique et générique qui intègre notamment des notions de scénographie et aborde la question de la censure, du public et du théâtre comme lieu de sociabilité. Organisé en trois grandes parties - Se repérer -, - Comprendre - et - S'entraîner -, cet ouvrage propose : - des repères pour aborder les formes du genre à l'étude ; - un cours concis, éclairé par des encadrés (définitions, dates et titres-clés, documents commentés, éléments bibliographiques, etc.) ; - des applications au travers de textes commentés, d'exposés et de dissertations, permettant un entraînement en vue des examens.
Qui étaient les Pavie ? Quel fut le rôle de Louis, le père, et de ses deux fils Victor et Théodore dans le domaine littéraire, mais aussi dans la vie intellectuelle et les sociétés savantes au XIXe siècle à Angers ? Louis Pavie (1782-1859) ressuscita l'imprimerie fondée à Angers par son père avant la Révolution et contribua grandement au développement intellectuel local en fondant un supplément littéraire au journal des Affiches d'Angers qu'il dirigeait ; il siégea en tant que membre du conseil municipal de 1820 à 1826 puis comme maire-adjoint de 1826 à 183o, et fut à l'origine de la création du "Concert d'Etudes" en 1817, ainsi que de la "Société d'Agriculture des Sciences et des Arts d'Angers" en 1828.
Victor Pavie (1808-1886) reprit la maison d'édition familiale, diffusant auprès des lecteurs les écrivains de la Renaissance comme Du Bellay, et les modernes, éditant entre autres Gaspard de la nuit d'Aloysius Bertrand. Ami de Hugo, de Sainte-Beuve, de Lamartine, il défendit le Romantisme, alors naissant. Il écrivit de nombreux poèmes, des critiques artistiques, des mémoires, et des récits de voyage, notamment celui qu'il fit avec David d'Angers à Weimar où il rencontra Goethe.
Théodore Pavie (1811-1896), grand voyageur et éminent orientaliste, parlait neuf langues. Il rapporta de ses séjours en Amérique du Nord et du Sud, au Moyen-Orient et en Inde des carnets de dessins inédits et collabora à la Revue des Deux Mondes pour succéder au Collège de France à Eugène Burnouf, où il fut chargé du cours sanscrit. En associant des chercheurs de tous horizons pour se pencher sur l'histoire de la famille Pavie, cet ouvrage éclaire de façon très vivante et documentée la réalité culturelle et sociale d'Angers au temps du Romantisme.
Un large panorama historique et générique qui intègre notamment des notions de scénographie et aborde la question de la censure, du public et du théâtre comme lieu de sociabilité. Organisé en trois grandes parties ' Se repérer ', ' Comprendre ' et ' S'entraîner ', cet ouvrage propose : - des repères pour aborder les formes du genre à l'étude - - un cours concis, éclairé par des encadrés (définitions, dates et titres-clés, documents commentés, éléments bibliographiques, etc.) - - des applications au travers de textes commentés, d'exposés et de dissertations, permettant un entraînement en vue des examens.
En 80 pages, un entraînement pour maîtriser toutes les règles de base de la langue française.
Daudet ne saurait se réduire à l'image du peintre de la Provence ou de l'écrivain pour la jeunesse. Son entrée à la Bibliothèque de la Pléiade a marqué un retour d'intérêt du public cultivé qui redécouvre une oeuvre d'une grande diversité où tous les genres sont représentés : contes, romans, théâtre, journalisme. Le Dictionnaire entend restituer cette richesse à travers une multiplicité d'entrées permettant des parcours de lecture variés. Toutes les oeuvres, recontextualisées, font l'objet d'un article avec des informations sur la genèse, l'écriture, etc. Certaines entrées renvoient à l'histoire de l'époque, à l'histoire littéraire et mettent en relief les liens complexes entre Daudet et les grands mouvements esthétiques de son temps : Parnasse, Félibrige, Naturalisme, Impressionnisme... Les réseaux sont reconstitués avec des portraits d'écrivains et d'artistes que Daudet a connus et dont il s'est inspiré : Goncourt, Zola, Flaubert... L'étude de la réception et des adaptations marque l'évolution des points de vue critiques. Les articles thématiques offrent un panorama qui souligne les spécificités de l'imaginaire daudétien.
Cet ouvrage - complété par une chronologie détaillée et des indications bibliographiques afférentes à chaque article - entend répondre aux curiosités du lecteur et faire un point momentané sur notre connaissance de l'écrivain.
Incarnée par quelques figures emblématiques, la Parisienne devient un véritable mythe dans la seconde moitié du XIXe siècle. Icône d'un commerce de la mode et du luxe en pleine expansion, figure paradoxale de la modernité, elle occupe la première place sur les scènes des théâtres, dans la grande presse et dans les journaux de mode qui émergent à cette époque. Peintres, romanciers et artistes s'emparent de ce personnage labile qui se joue des définitions. Créature en perpétuel mouvement, elle donne un tempo nouveau aux représentations de la femme posant la question de l'éternel féminin à l'heure de la naissance du féminisme.
Ce volume croise les approches de spécialistes de la littérature, de l'histoire de l'art et de l'histoire de la mode, et éclaire le passage du type au mythe, soulignant toutes les ambiguïtés d'une figure fantasmatique, émancipatrice et aliénatrice, qui conserve toute son actualité.
Qu'il soit écouté ou non, le discours de la supplication se prête par excellence à une analyse des actes de langage mettant en évidence l'articulation entre les mots (acte locutoire), l'acte (illocutoire) et les effets de la parole (perlocutoire). Parole exceptionnelle, la supplication se prête ainsi à des études rhétoriques, pragmatiques, mais aussi à une réflexion sur l'esthétique et la dramaturgie.
Avec le soutien de l'université d'Angers.