Didier Duchiron a été le chef de la détention de la centrale pénitentiaire de Saint-Maur, seul lien direct entre les " longues peines " et l'extérieur. Qu'ils soient tueurs en série, auteurs de crimes de sang faisant la une des médias, figure du grand banditisme ou terroristes, Didier Duchiron les a accompagnés et nous décrit un quotidien derrière les murs qu'on fantasme mais qu'on ne connaît pas. Loin de se cantonner à assurer l'ordre et la sécurité, son rôle dans la détention consiste aussi à préparer la sortie des rares condamnés libérables en prévenant les récidives. Il prône une vie carcérale qui ne soit pas que sanction, mais apporte un semblant de lumière, notamment aux " perpétuités ". Les mutineries, menaces de mort, ne doivent pas faire oublier la création d'ateliers de travail, de courses pour le téléthon, d'une bibliothèque... Didier Duchiron a tout connu, le pire comme le meilleur, en gardant intacte sa passion pour ce métier dont le coeur est l'humain dans toute sa complexité.
On le présente comme « le dernier parrain des parrains », parce qu'il a longtemps régné en maître sur la voyoucratie de la deuxième ville de France. Ou encore comme « l'Immortel » parce qu'il a survécu en 1977 à une tentative d'assassinat qui lui a laissé vingt-deux balles dans la peau. Jacques Imbert, alias Jacky le Mat, était un personnage beaucoup plus complexe. Tête brûlée et charmeur, sans scrupules en affaires, cultivé, ami d'Alain Delon, mais aussi de politiciens de premier plan, le Mat a partagé bien des secrets. Il fait aussi partie de cette élite du banditisme qui a réussi l'exploit, plutôt rare dans le « milieu », de mourir dans son lit.
Ce témoignage exceptionnel remonte le parcours du dernier grand voyou, gardien d'une omerta levée par son épouse. Un récit truffé d'informations méconnues et inédites.
Scènes de crime, opérations médico-légales, reconstitutions criminelles, procès d'Assises, le docteur Sapanet entraîne le lecteur sur le long chemin qui mène du crime obscur à la vérité judiciaire.
Le Dr Sapanet revient sur une trentaine d'affaires criminelles passées sous son bistouri. Fusil de chasse, couteau de cuisine, sabre japonais, strangulation, chaque méthode a laissé sur les corps des victimes une signature que l'autopsie se fait fort d'authentifier.
Scènes de crime, opérations médico-légales, reconstitutions criminelles, procès d'assises, Michel Sapanet entraîne le lecteur, avec humour et pédagogie, sur le long chemin qui mène du crime obscur à la vérité judiciaire.
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Un jour de novembre, Clémentine Thiebault reçoit un courrier du parquet de la cour d'appel d'Aix-en-Provence. Elle a été désignée pour accomplir les fonctions de juré à la session de la cour d'assises du département des Bouches-du-Rhône. Une triste histoire de guet-apens, trois types dans un garage qui en tuent un autre, à mains nues...
Sept jours dans la peau d'une jurée aux assises pour démêler le vrai du faux et se forger une intime conviction...
Un ancien policier raconte le quotidien de ce métier en prenant à contre-pied tous les clichés.
Policier : métier que tout le monde adore détester, encenser, commenter - le plus souvent sans avoir la moindre idée de la réalité du terrain.
Telle pourrait être la définition de cette profession à une époque où tous les flics sont forcément des salauds ou des victimes.
Avec La Loi et la Rue, Bertrand Dal Vecchio pulvérise les poncifs et les clichés. Policier pendant vingt ans, il raconte aussi bien les nuits de garde dans les commissariats de quartier que la tension de la lutte antiterroriste, les aberrations administratives et les moments de dérapage.
Un document salutaire qui aborde, à hauteur d'hommes, ce métier si mal connu.
Qui connaît le juge des libertés et de la détention ? Béatrice Penaud-Ducournau nous ouvre les portes de son bureau. La juge raconte ses face-à-face quotidiens avec des auteurs de violences conjugales, des meurtriers, des violeurs, des trafiquants, des proxénètes, des escrocs... Ils sont majeurs ou mineurs, aguerris ou fragiles, suicidaires ou agressifs. La prison, c'est-à-dire la détention provisoire, est l'enjeu de cette confrontation.Au travers de cas souvent poignants, au coeur de la réalité du travail judiciaire et de ses difficiles conditions, l'auteure nous éclaire sur l'état de la violence en France et les maux de notre société. Elle nous fait partager ses questionnements sur la « banalité du mal » mais aussi ses convictions mûries par trente ans d'expérience sur ce que doit être le bon exercice de la justice.Unique en son genre, écrit à hauteur d'hommes et de femmes, sans manichéisme, ce récit à la fois pudique et vibrant de sincérité est un plaidoyer pour une justice humaine. Car comme l'écrit Béatrice Penaud-Ducournau, citant Shakespeare : «Juger autrui, c'est se juger. » Béatrice Penaud-Ducournau est juge des libertés et de la détention et vice-présidente du tribunal judiciaire de Pontoise.
C'est l'une des affaires criminelles les plus marquantes de la fin du XX? siècle. Et l'une des plus grandes erreurs judiciaires de ces cinquante dernières années.Le 5 septembre 1994, une famille sarthoise est massacrée à l'arme blanche : Christian Leprince, Brigitte, son épouse, Sandra et Audrey, deux fillettes de 10 et 7 ans. Cinq jours après, épuisé par quarante-six heures de garde à vue, accusé par sa propre femme, Dany Leprince avoue avoir tué son frère Christian.Malgré sa rétractation et l'absence de preuves matérielles, il est condamné en décembre 1997 à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une peine de sûreté de vingt-deux ans.Un comité de soutien est créé, le célèbre Roland Agret dénonce un scandale judiciaire sans précédent, mais rien n'y fait. Une première requête en révision est rejetée en 2011 par la Chambre criminelle de la Cour de cassation.Dany Leprince va passer dix-huit ans en prison.Sa remise en liberté conditionnelle en 2012 lui interdit de s'exprimer pendant dix ans. Aujourd'hui, alors qu'une nouvelle demande de révision de son procès est à l'étude, pour la première fois, il peut parler.Avec une bouleversante sincérité, il raconte l'enfer qu'il a vécu pendant vingt-huit ans, mais, surtout, sa volonté farouche de rester debout jusqu'à ce que son innocence soit reconnue par la justice.
Le journaliste Thierry Niemen raconte la saga des " gangs des machines à sous ", qui a sévi des années 1970 à l'an 2000 et aura décimé la pègre française. Il s'appuie notamment sur les souvenirs, anecdotes et confidences exclusives d'acteurs de cette " French Connection ".
Dans les années 1970, après le reflux de la " French Connection ", un nouveau business s'installe. L'enfer de la drogue côtoie désormais celui du jeu. Place aux machines à sous, promesses d'argent facile et de peines légères. Les bien nommés " bandits manchots " au rendement magique deviennent des " pompes à fric " pour le Milieu. Casinos, tripots ou simples troquets de banlieue : tout un système d'économie parallèle se met en place, sous le regard parfois compréhensif du showbiz et du monde politique.
Cette mutation du grand banditisme coïncide avec une accalmie des crimes et délits. Répit de courte durée : des quartiers nord de Marseille au coeur même de Paris, gangs et parrains ne tardent pas à s'entretuer. Incontrôlables et violents, les protagonistes s'appellent Gaétan Zampa, Jean-Louis Fargette, les frères Zemour, Francis " le Belge ", Farid " le Rôtisseur "... entre autres " blases " pittoresques, synonymes d'ensauvagement de la pègre.
Pour raconter cette saga sanglante qui s'étend sur trois décennies, Thierry Niemen s'est notamment appuyé sur les confidences exclusives deux anciens membres du gang, passés par la case prison et rangés des voitures.
Sylvia Fournier Caillard a côtoyé de nombreux délinquants, dont certains ont marqué sa mémoire. Avec Madame la Juge, elle nous livre un témoignage humain qui se veut au plus proche des accusés et des victimes, dans un but de compréhension et de prévention.
Parce que le huis-clos du cabinet du juge d'instruction favorise l'intimité, Sylvia Fournier Caillard a approché de près ces délinquants qui, le temps de l'instruction, ont levé le voile sur qui ils étaient vraiment, sur le moteur de leurs actes. Il s'agit le plus souvent de délinquants ordinaires qui ne se sont pas trouvés sous le feu des projecteurs mais qui, durant un court instant, sont sortis du rang et ont commis un acte qui a changé le cours de leur vie, et celle de leurs victimes aussi. La juge doit les entendre et les comprendre, pour mieux prévenir les récidives ou les actes similaires, car tous les crimes et délits nous renseignent aussi sur notre société et ce que certains vivent, plus ou moins bien intégrés dans notre pays.
Se succèdent ainsi l'histoire du militaire poussé à tuer l'amant de sa femme, celle du dealer crucifié publiquement, du papi devenu criminel, de l'escroc des people, de celui qui aimait trop l'art contemporain... Ou encore celle des djihadistes partis en Syrie rejoindre Daech ; des histoires racontées avec une certaine dose d'humour pour sans doute mettre la distance nécessaire avec la cruauté des faits parfois tragiques.
Juge, mais mère également, elle évoque l'impact que l'exercice de ces fonctions a pu avoir sur sa vie familiale, les difficultés de s'abstraire émotionnellement de certaines affaires et aussi celle de s'affirmer en tant que femme dans un milieu particulièrement compétitif et masculin.
Vous qui tenez ce livre entre vos mains, vous allez découvrir une vingtaine de détenues devenues des écrivantes.
Vous allez partager leurs aspirations et un peu de ce qui se passe entre les murs d'une prison. Derrière les mots de chacune, c'est peu à peu leurs forces, leurs faiblesses, leurs désirs et leurs joies qui transparaissent.
Se dessine le portrait de femmes courageuses qui sont parvenues à s'affranchir de leur passé et à trouver une nouvelle voie.
« La liberté est comme une prise d'air ;
Dans l'immensité d'un désert. » Gladys « Je suis l'espérance ;
Qui résiste parmi les hommes ;
Je suis l'espérance qui nous ;
Libère de toute haine ;
Et nous pousse à aller de l'avant... » Florence ;
Comment devient-on chasseur de trafiquants ? Ce livre brosse le parcours d'un homme que rien ne prédestinait à devenir un policier informel, plongé dans la violence du crime organisé en Afrique, luttant pour trouver des limites et des repères dans son monde sans cesse en mouvement.
Le 25 janvier 2018, le New York Times titre « La Côte d'Ivoire arrête six personnes dans un réseau impliqué dans la contrebande de parties d'éléphants, léopards et pangolins ». Le journal étasunien relate que les suspects étaient actifs dans un syndicat opérant pendant des années en Afrique et en Asie, et que le chef de l'organisation criminelle en Côte d'Ivoire est lié à deux saisies d'ivoire réalisées au Vietnam et au Cambodge. Il ne mentionne toutefois pas que des armes ont été retrouvées. Que le criminel se livrait également à la traite des femmes. Comment est-ce que je connais ces détails ? Parce que je fais partie de l'équipe d'élite qui a mené l'estocade au crime organisé dans ce pays. Nous sommes un groupe d'individus originaires de tous les horizons, des activistes de l'organisation EAGLE tous animés par la même passion : sauvegarder la vie sauvage africaine, lutter contre son déclin inexorable. Nous refusons de baisser les bras face à l'inéluctable. Nous sommes têtus.
En 2018, Véronique reçoit un coup de fil qui va bouleverser sa vie: un ami sri-lankais lui annonce que Titania, la petite fille qu'elle et son mari ont adoptée trente ans plus tôt au Sri Lanka, a été kidnappée et volée à ses parents biologiques. Leur monde s'effondre. Celle qu'ils ont élevée avec amour, qu'ils ont considérée comme leur fille et qu'ils pensaient avoir sauvée d'un destin miséreux d'orpheline au Sri Lanka a, en réalité, été enlevée à ses parents pour être «vendue» à des Occidentaux. Véronique, son mari et leur fille décident alors de partir tous les trois mener l'enquête au Sri Lanka pour tenter de retrouver les parents biologiques de leur fille. Mais ce qu'ils découvrent dépasse largement leur quête personnelle. Confrontés à l'administration locale, à la police et à des intermédiaires mafieux, ils se rendent compte qu'ils ne sont pas les seuls à avoir été victimes de ce trafic d'enfants. C'est un «baby business» à grande échelle qui a été mis en place avec plus de 1500 bébés enlevés à leurs parents.
Dans ce témoignage unique qui est aussi une enquête sur l'un des plus grands trafics d'enfants, Véronique Piaser dénonce l'horreur de ces pratiques illégales. Un récit courageux sur les dérives de l'adoption internationale et un cri d'amour pour sa fille qu'elle a, sans le savoir, arrachée à ses parents.
Pour la première fois, un ancien « Natio », membre d'un des commandos les plus actifs du FLNC de la fin des années 70 à la fin des années 90 revient sur son histoire. Jeune militant engagé dans la lutte nationaliste suite aux évènements d'Aléria en 1976 et la naissance du FLNC, Michel Ucciani va peu à peu glisser vers la délinquance. Les attentats et l'action clandestine lui donnent le goût de l'action, le recours à « l'impôt révolutionnaire » et autres rackets en font un gangster et un braqueur de haut vol.
Cette évolution de la lutte politique et des idéaux de la jeunesse au grand banditisme, pour la premiere fois racontée de l'intérieur, nous fait comprendre les dérives du nationalisme corse.
En juillet 2012, un jeune théologien français, Eric de Putter, était assassiné au couteau à Yaoundé, au Cameroun, par de mystérieux visiteurs, la veille de son retour pour la France. Sept ans plus tard, la justice française est contrainte de clore l'enquête, et l'assassin court toujours.
Musicien accompli, poète à ses heures, épris de justice et de la femme qu'il venait d'épouser, Eric de Putter enseignait la théologie protestante.
Marie-Alix, son épouse, était enceinte de quatre mois quand il a expiré dans ses bras. Sept ans plus tard, elle livre pour la première fois son témoignage sur la tragédie qu'elle a vécue, dans un récit qui célèbre aussi la résilience, l'amour et la beauté de la vie.
L'auteure, Marie-Alix de Putter est née à Paris et a grandi au Cameroun avant de poursuivre de brillantes études en France. À sa fille, comme à toutes les filles et les femmes, elle donne une leçon d'espérance. Choisir la vie reste une option téméraire, mais c'est celle qu'elle a choisie.
Périple au bout de l'enfer qatarien.
1744 jours emprisonné au Qatar. Près de 5 ans de vie volée.
Détenu au Qatar sans procès, pendant plusieurs années, l'auteur dévoile la vérité sur son incarcération dans la prison centrale de Doha. Il ne cache rien. Il n'épargne personne. Il nous dépeint son quotidien dans ce dernier étage avant l'enfer, puis l'enfer. La promiscuité quotidienne avec des djihadistes, les amitiés étranges avec des assassins au parcours glaçant, les trafics en tout genre, les tabassages en règle, les grèves de la faim pour hurler son innocence au-delà des murs, les tentatives d'évasion... Jean-Pierre Marongiu révèle, page après page, son calvaire enduré toutes ces années.
De ce cheminement personnel où le sordide et l'espoir cohabitent en permanence, on retiendra cette inexorable rage de vivre pour témoigner sur l'innommable et l'injustice. Pour que jamais plus la République française ne se retranche derrière un mur d'indifférence et de mépris.
Rares sont les jurés d'assises qui témoignent des expériences qu'ils ont vécues. L'explication est simple : la loi leur impose, sous peine de sanctions rigoureuses, de garder jusqu'à leur mort le secret des délibérations. Cette loi très ancienne perdure à juste titre et est appliquée avec diligence. Le secret garantit la liberté de parole et de vote de chacun, magistrats et jurés. En revanche, rien n'interdit à un juré de relater cette expérience peu routinière et de confier ses impressions. Je tente de dresser un bilan de la mienne, après que le hasard d'un tirage au sort m'a confié la responsabilité inouïe de juger un homme pour son crime. Maryline Durry naît en 1969 dans les Ardennes. Mariée et mère de cinq enfants, elle vit aujourd'hui en Occitanie et aime flâner sur les plages de Gruissan. Elle se découvre assez tardivement une passion pour le droit ainsi que pour la criminologie, et décide d'entamer une carrière de psycho criminologue (profiler). Attachée à la rigueur, elle écrit afin d'apporter, à son échelle, plus de justice dans le système judiciaire français.
A travers l'histoire d'une famille quercynoise que François Sauteron déroule dans son environnement campagnard, est reconstituée la tragédie de septembre 1963 où Casimir, le patriarche, élimine avec l'aide de sa femme et de sa fille, un gendre parasite et violent.
Ce récit est exact, dans ses moindres détails, l'auteur ayant recueilli de nombreux témoignages, mais également côtoyé les protagonistes de ce drame. Certains verront peut-être dans ce livre un essai de réhabilitation et penseront que ce jury de paysans, jugeant l'un des leurs, n'avait pas été assez clément.
D'autres, choqués par l'horreur des faits, s'étonneront de la sentence prononcée. Auraient-ils eu de nos jours le même procès ? Au-delà de ce drame, c'est une approche ethnosociologique d'un monde rural aujourd'hui disparu, qui nous est proposée.
Je m'appelle Guillaume Lebeau, j'ai 32 ans. Dans ce livre, j'ai décidé de rompre la loi du silence, pour raconter sans fard mon quotidien à la brigade anti-criminalité de Gennevilliers, un quotidien semblable à celui des 144 000 policiers de France.
Pour avoir voulu sauver sa belle-famille fuyant une Syrie à feu et à sang d'une mort certaine, Stéphan Pélissier est menacé de 15 ans de prison ferme par la justice grecque qui l'accuse d'être un passeur.
Son crime ? Être parti chercher les parents, le frère et la soeur de sa femme Zéna en Grèce plutôt que de les laisser monter à bord d'un canot de fortune pour tenter une impossible traversée vers l'Italie.
L'euphorie des retrouvailles vire au cauchemar lorsque Stéphan et les siens sont arrêtés et jetés en prison. À la tragédie humaine s'ajoute alors pour l'Albigeois sans histoire un enfer judiciaire aussi absurde qu'implacable. Si ses proches ont enfin pu trouver - légalement - asile en France, lui doit encore se battre de toutes ses forces pour que soit reconnue son innocence et que les valeurs d'humanité et de solidarité auxquelles il croit farouchement puissent triompher.
11 000 détenus entassés dans des cellules de 9 mètres carrés pour les plus vastes, la promiscuité quotidienne dans un flux continuel d'arrivants et de sortants : si Hafid O. a vécu l'enfer des prisons françaises, il a avant tout découvert leur part la plus sombre, l'effrayante radicalisation en marche en leur sein.
Incarcéré pendant plusieurs mois, Hafid O. fut le témoin de la mise en place d'un réseau de propagande djihadiste au sein même d'un système pénitentiaire gangréné.
Il décrit les méthodes d'embrigadement étudiées des soldats de Daesh de les prisons françaises : c'est un islamisme qui se chuchote derrières les barreaux, se prêche dans la cour des arrivants et se distribue, comme tout, grâce aux surveillants.
Ceux qui résistent sont victimes de harcèlement, de pressions à l'intérieur de la prison et de violences psychologiques, jusqu'à l'épuisement puis l'enrôlement.
Ce récit inédit aide à forger le constat terrifiant que la prison ne protège pas les jeunes et prisonniers sans repères. Au contraire, ils en sortiront plus fragilisés.
Ce témoignage de Hafid O. est co-écrit avec Djénane Kareh Tager, journaliste et auteure de plusieurs ouvrages, dont Sous mon niqab, avec Zeina, ou de 40 Coups de fouets pour un pantalon, avec Lubna Ahmad-al-Hussein (Plon, 2010, 2009).
François Besse, dont le nom est resté associé à de grands épisodes du banditisme français, prend pour la première fois la plume pour raconter lui -même les événements qui ont marqué son existence. De Cognac à la prison d'arrêt de la Santé, de Bordeaux au palais de justice de Paris, il porte un regard aussi détaillé que distancié sur sa propre vie et sur les questions que chacun voudrait lui poser. Ses années de réflexions jalonnent son récit. Choisit-on d'être libre ? Un bandit comme Mesrine doit il être un héros ? Quelle valeur nos actes portent-ils ? La prison a-t-elle un sens ? Au bout du compte, sans jamais nier les murs franchis ni les armes tenues, apparaît le parcours d'un honnête homme.
Pendant dix-huit mois, l'enfant perdu de la guerre d'Algérie, le rebelle des quartiers de haute sécurité, le roi de la cavale, braqueur, kidnappeur et assassin, a défié les institutions et les pouvoirs publics. L'homme aux mille visages, véritable caméléon, s'est mis en scène. Par le biais des médias, il est devenu l'acteur d'un scénario qu'il avait lui-même imaginé avec l'espoir de devenir un mythe. Jacques Nain, ancien officier de police, a participé, avec l'unité anti-Mesrine, à la traque fatale de l'ennemi public n° 1. Il nous entraîne dans une chasse à l'homme haletante et dévoile la personnalité complexe du criminel, au-delà de la légende. Le témoignage sans concession de cet ancien flic de l'antigang nous conduit de la date de l'évasion de Mesrine de La Santé, le 8 mai 1978, à la fusillade du 2 novembre 1979, porte de Clignancourt, à Paris, où l'ennemi public n° 1 a trouvé la mort. Le légendaire Mesrine a-t-il été assassiné ?
Le récit puissant et inspirant d'un homme qui a trouvé la paix intérieure dans l'enfer du couloir de la mort de San Quentin.
La liberté peut prendre diverses formes : certaines dépendent de circonstances tandis que d'autres ne peuvent vous être retirées.
Détenu depuis 1981 à la prison d'Etat de San Quentin, aux Etats- Unis, Jarvis Jay Masters vit dans le couloir de la mort depuis 1990.
Dans ce recueil d'histoires et de récits de vie au seuil de la chambre d'exécution, il explore le sens de la vraie liberté, à travers son cheminement vers la paix intérieure et sa pratique bouddhiste.
Il donne à voir un jeune homme ordinaire cerné par la violence, son expérience du système judiciaire, puis sa rencontre en prison avec le maître bouddhiste tibétain Chagdud Tulku Rinpoché et l'engagement sur une voie de non-violence et de pacification.
Tour à tour joyeux, déchirant et glaçant, d'une perspicacité et d'un discernement profonds, son témoignage offre une vision pleine d'espoir et illustre la possibilité d'être libre même dans les moments les plus sombres.
"Ce livre est l'un de mes préférés. Jarvis Jay Masters, mon cher ami, est l'un de mes plus grands enseignants, il ne cesse de m'inspirer par sa détermination et sa résilience. Dans le couloir de la mort, il est devenu un homme bon. Si Jarvis peut traverser un lieu si sombre et y trouver la lumière, alors il y a de l'espoir pour chacun de nous." Pema Chödrön, enseignante bouddhiste et auteure.
Six avocates, autant d'affaires criminelles. Dans cet ouvrage, chacune évoque un procès marquant. Qu'il s'agisse d'un meurtre à l'arme à feu, d'un accident de la route ayant coûté la vie d'un père de famille ou d'accusations de corruption privée liées au scandale FIFA, ces récits éclairent l'envers du décor d'un métier à nul autre pareil.
Il n'est pas seulement question de justice et de procédure, mais aussi d'existences qui basculent. Celles des victimes, des accusés, et parfois des femmes qui les défendent. En filigrane de leurs témoignages, ces avocates donnent à voir les obstacles, doutes et succès qui ont jalonné leur parcours. Une ode à la défense pénale qui donne le courage d'être soi.
Avec les témoignages de: Dina Bazarbachi, Lorella Bertani, Catherine Chirazi, Eve Dolon, Yaël Hayat, Fanny Margairaz.