Oui, c'était un colosse taciturne, maussade et sombre. Il était secret, introverti. Il avait un tempérament réservé et distant. Je ne pouvais exiger de lui qu'il m'apprécie, et n'en avais aucune intention. Toutefois, s'il pouvait être courtois, poli, même aimable avec tous les autres, il aurait pu faire un effort avec moi, aussi. Mais non - à l'évidence, Levi Ward me méprisait, et, face à une telle haine...Eh bien. Je n'avais d'autre choix que le haïr en retour.Comme une Jedi vengeresse aux cheveux violets rétablissant l'équilibre dans un univers d'hommes, Bee Konigswasser vit selon une règle simple : Que ferait Marie Curie ? Si la NASA lui proposait de diriger un projet de neuro-ingénierie, Marie accepterait sans hésitation ! Mouais. Mais la mère de la physique moderne n'a jamais eu à co-diriger avec Levi Ward... son ennemi juré de fac. Séduisant et ténébreux (évidemment). Qui s'est toujours tenu à des années-lumière de distance d'elle. Pourtant, peu après son arrivée à Houston, Bee jurerait voir Levi s'adoucir pour devenir un allié... tout en la dévorant de ses yeux verts. Tous les neurones de Bee sont en ébullition ! Lorsqu'elle doit vraiment passer à l'action et mettre son coeur en jeu, seule une question compte : Que fera Bee Konigswasser ?
Le phénomène TikTok ! Le phénomène Goodreads !Best-seller du New York Times « Avec son écriture émotionnellement brillante et sa plume pleine d'esprit, Hazelwood est la référence absolue de la comédie romantique. » Christina Lauren
Figure majeure du féminisme des années 1970, icône de l'écriture et de la pensée lesbiennes, Monique Wittig reste une énigme. Tenant à la fois de l'enquête, du récit et de l'étude, ce « brouillon pour une biographie » cherche à percer son mystère et à écrire sa « vie éternelle » - sa vie vécue et celle qu'elle continue d'avoir après sa mort. Nous n'en avons pas fini avec Wittig, cela ne fait que (re)commencer.
Nous crachons sur Hegel est le livre le plus connu de Carla Lonzi, ici traduit intégralement pour la première fois. Il expose et concentre toute la pensée de cette figure emblématique du féminisme radical italien, et sera accompagné d'une postface soulignant l'inscription évidente de cette voix puissante dans la constellation des féminismes d'aujourd'hui. Le titre résume de la manière la plus irrévérencieuse la critique féministe du « projet révolutionnaire » marxiste - dont Hegel est la métonymie. Repère décisif de l'histoire du féminisme, cette pensée « à coups de marteau », à la fois en décalage avec les revendications féministes de son époque et en résonance anticipée avec les débats d'aujourd'hui, apporte des éclairages d'une étonnante fraîcheur sur des thématiques aussi diverses que le corps, les enjeux socio-politiques du désir, du sexe et de l'amour, le patriarcat en tant qu'instrument capitaliste et culturel de domination.
Après le succès de Pédale ! et ses nombreux coups de coeur de libraires et de lecteurs, Rouquemoute est fier de sortir Dehors ! le nouvel album de Ludovic Piétu et Jika. C'est l'histoire de Ludovic, 24 ans, qui vient de faire son coming-out. Il est désormais dehors. Tout est à réapprendre car la sortie du placard ne s'accompagne pas d'un mode d'emploi. Ludovic n'a pas non plus de coach de vie pour l'aider à trouver sa gaytitude en douze séances chrono. Serré dans son petit Speedo, il va falloir qu'il se jette à l'eau, même s'il n'est pas sûr d'avoir pied ou si la température est bonne pour lui. Pour le meilleur et pour le pire, le magazine Têtu et internet vont lui donner des pistes pour entamer son parcours initiatique. Les voyages aussi vont fortement imprimer son évolution car sur les dix années couvertes par ce deuxième album (de 2003 à 2013), Ludovic nous emmène vivre son homosexualité à Lyon, Pékin, Saintes, Bangkok et Montpellier.
Dans ce roman graphique, Ludovic partage sans filtre les expériences qui lui ont permis d'assumer sa sexualité, sans jamais tomber dans la vulgarité grâce à l'illustration délicate de Jika.
1. Rencontrer un autre jeune gay.
2. Tomber amoureux d'un mec.
3. Perdre. Mon. Pucelage !
Jay Collier est certain d'être une anomalie statistique. En tant que seul jeune gay de sa petite ville rurale, il doit supporter les histoires interminables de ses amis sur leurs relations hétérosexuelles.
Il se prend alors à rêver de ses premières fois en les compilant dans une liste de choses à réaliser : la to-do list de Jay.
Contre toute attente, sa famille déménage à Seattle et il va entamer sa dernière année de lycée dans un établissement où la communauté LGBTQ+ est florissante. Pour la première fois, il se sent vraiment chez lui, va pouvoir flirter avec de Très Beaux Gosses et enfin chercher l'amour.
Mais à mesure qu'il raye des éléments de sa liste, il va se retrouver tiraillé entre son coeur et ses hormones, ses anciens et ses nouveaux amis... car après tout, la vie et l'amour ne se déroulent jamais comme prévu !
Écrits sur une période s'étendant de 1968 à 1977, ces contes du grand maître moderne de la littérature turque abordent tous à leur manière, prenant leurs aises avec nos réalités quotidiennes, le thème de la peur. Celle qui nous retient, celle qui nous attire, celle qui nous plonge dans la confusion, celle qui... Une peur souvent intimement liée à l'amour. Car quelque part aux alentours de cette peur, il y a toujours l'autre, des binômes où l'on ne sait pas toujours très bien qui est la proie, qui le prédateur.
Certains contes sont légers, d'autres graves. Beaucoup font l'objet d'expérimentations stylistiques, narratives, sans jamais se départir d'un humour ludique... Et tous ces contes sont liés, comme on lie la sauce d'un bon plat, par un récit cadre racontant la séduction éminemment dangereuse, autour d'une mortelle partie d'échecs grandeur nature, d'un écrivain par son double ; ou serait-ce le contraire ?
Né à Istanbul en 1930, mort à Ankara en 1995, Bilge Karasu a étudié la philosophie à l'Université d'Istanbul, travaillé pour la radio et enseigné à l'Université d'Ankara. Il a été distingué par plusieurs prix littéraires tout au long de sa carrière, notamment pour sa traduction en turc de The Man Who Died de D. H. Lawrence, pour les nouvelles d'Au soir d'une longue journée (Empreinte, 2020) et pour son roman La Nuit (Empreinte, 2021).
Autre titre chez Kontr : La mort était en Troie, 2019.
Les pratiques et théories queers ont mené une large critique de la normalisation des dominations cisgenres et hétéropatriarcales. Mais à cette critique a pris le relai une position purement déconstructrice des normes de la sexualité, au point que la nouvelle norme est devenue le refus de toute norme. En distinguant normalisation et normativité, Pierre Niedergang avance que la critique de la normalisation, bien légitime, n'implique pas l'anti-normativité mais au contraire une « normativité queer ». Cette inventivité normative permettrait d'élaborer une perspective queer féministe consciente de la dimension matérielle des oppressions et des rapports de pouvoir qui se nouent au coeur de nos relations.
Qu'est-ce que la transidentité ? Comment accompagner au mieux un proche dans son coming out transgenre ? Comment éviter les maladresses et se départir des clichés sur le sujet ? Quelles sont les différentes étapes d'une transition ?
Victoria Defraigne mobilise son expérience et ses qualités de vulgarisation pour expliquer les transidentités à tous ceux qui s'y connaissent peu voire pas du tout sur le sujet. Alternant témoignages et définitions accessibles, elle montre toute la diversité des parcours des personnes transgenres et donne des conseils concrets pour les accompagner, les soutenir et éviter les maladresses. Elle propose également un lexique, qui facilitera la compréhension et l'utilisation d'un vocabulaire pouvant paraître complexe au premier abord.
Jo Campbell est une jeune femme drôle et talentueuse, qui se satisfait de sa vie parfaitement structurée. Elle rêvait depuis l'enfance de devenir écrivain, mais en même temps rien ne change jamais réellement dans son quotidien bien ordonné, et cela lui convient. Ou du moins, c'est ce qu'elle se raconte à elle-même...
La plupart du temps, elle parvient à repousser cette petite voix qui lui dit de courir après ses rêves et de peut-être ouvrir son coeur brisé et meurtri à un nouvel amour. Mais pour poursuivre ses rêves, Jo doit prendre des risques en sortant de sa zone de confort, et apprendre à ne pas placer le bonheur des autres au-dessus du sien.
Et surtout, elle doit apprendre à faire confiance à son coeur, ce qui pourrait être le plus grand défi de tous...
Joan Nestle est une icône lesbienne. Née en 1940 dans une famille juive de la classe ouvrière du Bronx, elle a vécu son lesbianisme au grand jour bien avant l'émergence du mouvement pour l'égalité des droits. Féministe et antiraciste, elle s'est engagée dans de nombreuses luttes de libération. En 1973, elle a fondé les Lesbian Herstory Archives, le plus grand fonds d'archives lesbiennes au monde. Porte-parole des désirs butch/fem, Joan Nestle s'est revendiquée fem et sexuelle à une époque où cela l'exposait à de virulentes controverses. Dans ce recueil à la fois théorique, fictionnel et érotique, elle défend la mémoire lesbienne/féministe et explore les dynamiques et les attirances butch/fem.
La bisexualité ? Mais j'avais un peu l'impression que c' était juste une...
Je ne prononce pas le mot « phase », mais c'est le seul qui me vient à l'esprit.
Tiens, tiens, se moque Soso, qu'est-ce que c'est que cette licorne qui m'explique que les licornes n'existent pas ? Les bisexuels sont le plus grand groupe de la communauté LGBTQ+ ! Mais on n'en parle jamais. On les range systématiquement dans une case ou dans l'autre, soit ils sont « indécis » ou « confus ».
Mais, Soso, indécise et confuse, c'est tout à fait moi !
Entre les deux, son coeur balance...Georgina, 26 ans, est sur le point d'épouser son petit ami. Le quotidien de cette prof de piano est réglé comme du papier à musique. Pourtant, quand elle découvre le groupe de pop lesbien Phase, c'est une révélation. Georgina se rend compte qu'elle a envie de jouer sa propre musique, qu'elle voudrait devenir comme les filles du groupe, et que leur batteuse fait battre son coeur un peu plus fort.Craignant de renoncer à sa petite vie tranquille, la jeune femme décide de jouer sur les deux tableaux : elle sera Gina le jour, George la nuit. Cette double vie nécessite une organisation minutieuse, une garde-robe polyvalente et une coupe de cheveux ambiguë...Une comédie romantique drôle et rafraîchissante sur une jeune femme qui découvre sa bisexualité.
« La comédie romantique queer que tout le monde attendait. » Laura Kay« Hilarante, impertinente, pleine d'esprit, cette com-rom est une prodigieuse histoire d'amour et de découverte de soi. » Emylia Hall
Une hirondelle ne fait pas le printemps à Welford !
Le printemps s'est installé à Welford : sur la lande, les arbres se sont parés de vert et les parcelles de fleurs dansent sous la courbe du ciel bleu. La vie semble sourire à Mandy Hope : Vert-Cottage, son refuge pour animaux, est une vraie réussite, et sa relation avec Jimmy Marsh est au beau fixe.
Mais le retour des hirondelles marque aussi celui des orages... car, si tout se passe bien avec Jimmy, ses deux enfants, eux, n'ont pas l'air ravis de partager leur père. Quand une usine menace de s'implanter non loin et que la maladie frappe son entourage, la jeune vétérinaire est en proie au doute le plus complet. Elle devra s'armer de beaucoup de courage et trouver du soutien pour se rappeler que, dans le Yorkshire, le printemps est la plus jolie des saisons !
La parole des vieux et futurs vieux compte . Il est temps de prendre en compte celles des Seniors LGBTQ+ Le scandale des Ehpad met également en lumière la parole des LGBTQ+ qui entrent dans la vieillesse et qui réclament à juste titre que l'on tiennent compte d'eux.
"Pédale ! ", c'est le verbe pédaler à l'impératif, une injonction faite à soi-même d'avancer pour ne pas tomber. "Pédale ! ", c'est aussi une insulte facile qui met une étiquette sur une différence montrée du doigt et moquée. "Pédale ! ", c'est maintenant un roman graphique qui aborde la difficulté de se situer dans une société où les modèles amoureux sont hétéronormés. Dans ce récit autobiographique, Ludovic Piétu aborde sa quête d'identité sexuelle avec transparence : ses questions d'enfant, ses inquiétudes d'ado, ses mensonges de jeune adulte...
Puis enfin son coming-out, ce saut dans le vide, angoissant et libérateur, où tout bascule et à partir duquel il n'aura plus à mentir... Mais où tout reste à re-construire. Vingt ans après, Ludovic Piétu revient avec un oeil amusé et bienveillant sur son parcours. A la fois personnel et universel, ce premier album d'auteur s'adresse à tous ceux qui se sont un jour sentis incompris, en décalage avec la normalité que l'on n'apprend pas à remettre en cause en premier lieu.
La sensibilité du propos est sublimée par le dessin de Jika qui adoucit la rudesse des situations et illumine ce témoignage authentique et sans filtre.
Une passion universelle, un amour singulier.
Rien ne prédestinait Élodie et Sara à se rencontrer. À Paris, Élodie mène une vie à cent à l'heure jusqu'au jour où elle plaque tout pour trouver refuge chez sa grand-mère, dans le centre de la France. Là, elle prend ses marques, se reconnecte à elle-même et fait la rencontre de Sara, une trentenaire à la vie bien rangée sur le point de se marier.Un soir, alors que Sara n'avait jamais ressenti le moindre désir pour une femme, elle lui confie avoir envie d'elle.
Une fois, comme ça.Juste une fois pour essayer...
Issu d'un appel à contribution lancé par AltFem, cette anthologie vise à mettre en lien les autrices transfem et en avant leurs productions écrites. Le premier appel à contribution sur le thème Écrire pour les soeurs cherchent donc à faire développer des récits autour de nos vies, de nos corps et de nos relations hors du regard cis. Cette anthologie contient une diversité de genres littéraires (poésie, nouvelle, essai) et de différentes natures (anticipation, porno, autobiographique).
Au commencement, des escapades dans les champs de colza et la découverte tranquille du corps ; puis le corps vu, projeté, contraint et assigné par d'autres. Comment déconstruire l'hétéronormativité pour parvenir à être soi ?
Roman de traversée, Colza s'installe dans les interstices : entre campagne et ville, entre construction d'une identité queer et misogynie intériorisée, entre fantasmagories et amours réelles. Le corps gouine s'élabore au fil de ce périple contre les injonctions patriarcales et sexistes. Ce roman est le récit du trouble : celui de Colza, qui a trouvé la liberté de s'inventer et d'écrire sa propre histoire au-delà des normes binaires.
Voici enfin la conclusion de Tant qu'il le faudra, la saga LGBTQI+ de Cordélia ! N'attendez pas pour vous plonger dans le quotidien des ses personnages ne rentrent pas dans le moule d'une société trop formatée.
Ce qui aurait dû être une célébration pour les membres d'HoMag a tourné à la catastrophe. Depuis, les tensions entre les différents membres n'ont jamais été autant palpables. De son côté, Sen se sent de plus en plus à l'écart du groupe. Medhi et Nathan, chacun à sa façon, essaient tous les deux de se remettre de leur rupture. Tandis que Galahad fait des révélations surprenantes sur son passé...
Queer Zones. La trilogie regroupe les trois volumes du même nom publiés entre 2000 et 2011, dont le désormais classique Queer Zones. Politique des identités et des savoirs, qui a impulsé la théorie et la politique queer en France. On y voit surgir au fil des pages la post-pornographie ainsi que des explorations politiques, théoriques et personnelles qui renouvellent le féminisme, les études de genre et la théorie du genre. S'y croisent Wittig et Foucault, Butler et Despentes, Deleuze-Guattari et Monika Treut, à l'ombre des subcultures et des subjectivités minoritaires, vivantes et dissidentes, proliférantes et militantes.
Mêlant, dans un style flamboyant, recherche et critique, chronique et polémique, Sam Bourcier construit un féminisme pro-sexe et biopolitique qui est une réflexion plus large sur les relations entre pouvoir et savoirs, corps et disciplines. Ars erotica, ars theorica, ars politica : la trilogie est l'indispensable boîte à outils de celles et ceux qui veulent sortir des cadres hétéro- et homo- normatifs, du musée de la différence sexuelle et de la binarité - en un mot, vivre et penser comme des queers.
17 ans, 19 ans : deux âges pour un roman au coeur de l'adolescence et de son intimité. Un narrateur ancré à Marseille raconte ce quotidien ponctué de l'intensité qui le caractérise : se découvrir et vivre un être, un désir et une sexualité hors des normes hétéropatriarcales, faire face à l'homophobie et au mensonge, s'habituer au secret - le sien ou celui de l'autre. Quitter l'école car elle n'a plus rien à offrir et s'installer devant la mer, essuyer l'insulte, tenter de contrer la honte par l'émancipation, cacher la maladie ou le trouble psychique, affronter la précarité et la douleur familiale : dans ce texte se construit une voix puissante et autonome qui dit combien est forte la volonté d'exister.
Ce roman écrit à la 2e personne nous installe d'emblée dans une relation à tu et à toi avec sa narratrice. Une fille d'aujourd'hui, une précaire qui conjugue vaille que vaille sa vie sexuelle avec ses amours passées-présentes, son boulot mal payé avec son goût pour la poésie lesbienne, ses envies de sobriété, tofu, légumes et kombucha, avec les shots de tequila-vodka. Dans sa coloc de Montréal, il y a une salle de bains digne de Versailles, des punaises de lit, un chat, et Octavia pour tenter d'oublier Marcela. Mènerait-elle sa barque autrement si elle n'était pas handicapée de la main droite ? Ou est-ce son enfance dans une famille trop normale qui l'amène à toujours risquer le tout pour le tout ?
« Moi et Hugh... On a décidé de faire un break.
Un break, genre week-end prolongé et p'tits restos ? ».
Si seulement.
Le mari d'Amy, Hugh, dit qu'il n'a pas l'intention de la quitter.
Il l'aime toujours, il a juste besoin de mettre sur pause... leur mariage, leurs enfants et par-dessus tout, leur vie commune. Six mois pour se perdre en Asie du Sud-Est et Amy ne peut rien dire ou faire pour l'en empêcher.
Voilà qui suffit pour pousser Amy et les nombreux membres dérangés de sa famille recomposée au bord du précipice. Car beaucoup de choses peuvent arriver en six mois. Quand Hugh reviendra, s'il revient, sera-t-il toujours l'homme qu'elle a épousé ? Et Amy sera-t-elle toujours la même ? Parce que si Hugh fait un break... ça veut dire qu'Amy aussi, non ?
Le souvenir d'une amitié absolue et pourtant étiolée de l'enfance, le retour pour arpenter et confronter le territoire familial, l'apprentissage et l'éveil d'un corps ralenti, au dos longtemps objet médical. Trois temps racontent les recoins du placard, celui dans lequel on enferme les trans, les queers, les anormales. Ils sont écrits par la haine, la violence, la pauvreté, la prison, l'hégémonie, mais à cela y répondent l'impitoyable poésie du corps, le lien organique et sensible au sol, la mémoire locale et rurale, la tendresse et la force du devenir, le rire et la rage de se tenir debout.
Car Luz Volckmann le rappelle : "le placard nous réduit. Or, j'ai l'orgueil du peuple des géants".
Votre job vous ennuie à mourir ? Vos amours laissent à désirer ? Rien de tel qu'un peu de shopping pour se remonter le moral. C'est en tout cas la devise de Becky Bloomwood, une jolie Londonienne de vingt-cinq ans. Armée de ses cartes de crédit, la vie lui semble tout simplement magique ! Chaussures, accessoires, maquillage ou fringues sublimes, rien ne peut contenir sa fièvre acheteuse, pas même son effrayant découvert. Un comble, pour une journaliste financière qui conseille ses lecteurs en matière de budget ! Jusqu'au jour où, décidée à séduire Luke Brandon, un jeune et brillant businessman, Becky s'efforce de s'amender, un peu aidée, il est vrai, par son banquier, qui vient de bloquer ses comptes. Mais pourra-t-elle résister longtemps au vertige de l'achat et à l'appel vibrant des soldes ?